Comment réaliser une bonne vidéo de présentation produit ?

Après des jours, des semaines et des années de recherches et développement votre produit ou votre service est enfin là ! Il est beau, il est smart, il est intéressant voire incroyable ! Mais voilà, personne ne le sait et vous n’avez aucune idée de comment le mettre en valeur ou quel type de vidéo de présentation réaliser.

Cet article est là pour vous aider à réaliser votre vidéo de présentation, dans cet article vous trouverez :

  • les différents types de présentation
  • les différentes étapes de la production

vous pourrez trouver également un article ici sur comment utiliser votre vidéo

Les 4 grandes catégories de vidéos

Il existe plusieurs types de vidéo de présentation, comme précisé auparavant, vous devez adapter le bon type de vidéo à la bonne audience. Si vous avez réalisé un travail précis de branding, vous devez savoir quel type d’informations est pertinent pour votre audience, autrement, voici les types de vidéos :

  • Informationnelle
  • Démonstrative
  • Persuasive
  • Inspirante

Dans le cas où vous souhaiteriez en savoir plus sur le Branding et le Storytelling, voici deux articles que j’ai rédigé pour vous expliquer les 2 concepts.

Ressources :

  • BRANDING : Dans le cas où vous souhaiteriez en savoir plus sur le branding vous pouvez lire l’article ici.
  • STORYTELLING : Dans le cas où vous souhaiteriez en savoir plus sur le storytelling vous pouvez lire l’article ici.

Informationnelle

La vidéo informationnelle est utilisée pour faire véhiculer une information à propos d’un produit ou d’un service afin de donner les informations pertinentes et recherchées, c’est peut-être le type de vidéo le plus simple à réaliser. Le storytelling peut se révéler inexistant dans ce type de vidéo et peut servir pour animer une vitrine ou un site web. Elle est souvent accompagnée d’une voix-off qui va venir améliorer l’impact des informations. Vous pouvez imaginer cela comme une belle liste à puces sublimée par des images ou un powerpoint très haut de gamme.

Ce type de vidéo est particulièrement utilisée dans la présentation d’objets high-tech / hautes technologies, elle est plutôt destinée à un public averti. Elle est par exemple souvent utilisée le cadre de vidéos publicitaires pour smartphone :

https://www.youtube.com/watch?v=-VpecoczNtk

Le principal objectif de la vidéo informationnelle ou démonstrative c’est d’ôter les doutes du spectateur pour faire sauter les barrières qui l’empêcherait de passer à l’action.

Le principal objectif de la vidéo informationnelle ou démonstrative c’est d’ôter les doutes du spectateur pour faire sauter les barrières qui l’empêcherait de passer à l’action.

Démonstrative

Vous pouvez comparer ce type de vidéos aux émissions de télé-achat. Ce format peut être très persuasif si vous possédez un produit ou un service qui a un potentiel visuel fort. Vous pouvez par exemple vous rappeler des images utilisées lors des télé achats pour illustrer la puissance d’un produit ménager, de cuisine ou bien encore une fois des produits de hautes technologies.

Souvent, les entreprises font appel à des personnes spécialisées dans la vidéo de démonstration. Elles sont réalisées en majeure partie par des influenceurs spécialisés qui font des “reviews” ou bien elles font appel à des entreprises de production audiovisuelles qui peuvent les aider à créer une belle démonstration.

La chaîne “accessorize me” est un bel exemple de vidéos de démonstration moderne :

Persuasive

Ce type de vidéo consiste à véhiculer un ou des argument(s) massue(s) dans le but de créer un impact émotionnel ou psychologique fort. Ce type de vidéo est particulièrement utilisé par les médias ou bien les associations écologiques comme GreenPeace. Nous pouvons qualifier ce type de vidéo de vidéos coups de poing. 

Brut est un média populaire en France qui réalise des vidéos persuasives et très engagées sur des sujets comme l’écologie, l’égalité des sexes ou encore le traitement animal  

Inspirante / Artistique

Dans ce type de vidéos il n’est pas question de mettre un produit en avant mais plutôt la philosophie ou le lifestyle autour de celui-ci. Pour ce faire, le branding et le storytelling seront vos principaux outils pour convaincre le spectateur.

Elle est particulièrement utilisée dans le domaine du sport, de la mode, du luxe ou du cosmétique. Ce sont souvent des domaines qui suscitent un fort engagement émotionnel ou social de la part du spectateur.

Par exemple, Nike est un véritable maître en la matière, vous ne verrez que très rarement une mise en avant des produits Nike dans les publicités Nike. Cette marque vend avant tout un lifestyle et une philosophie de vie fort avec des vidéos inspirantes qui véhiculent des messages très forts : vous réalisez ici une vente indirecte  de la marque.

Ce type de vidéo peut créer un lien solide entre le spectateur et la marque puisqu’elle impacte directement l’émotion ou l’intellect du spectateur. Par exemple, les publicités Nike sont des vidéos à forte valeur ajoutée, en échange d’un visionnage, celles-ci donnent au spectateur la motivation de se dépasser.

Vous offrez donc ici plus qu’une simple vidéo, votre production relève plus de la publicité ou du court métrage que du film corporate classique.

Le squelette de votre projet : le script

Lorsque vous créez un script, vous devez vous assurer que celui-ci respecte votre branding et votre storytelling, autrement celui-ci viendrait potentiellement tâcher l’authenticité ou l’image de votre marque.

Afin d’illustrer mes propos, je vous propose de nous appuyer sur l’exemple de Gillette qui a réalisé une vidéo de qualité mais qui n’était pas adaptée à sa communauté. N’oubliez pas, le plus important c’est d’envoyer le bon message à la bonne communauté.

Vidéo : Gillette – We believe the best men can be :

Avec 1,6 millions de dislike, cette vidéo à atteint des records de “mauvaise audience”. Il est donc important de bien réfléchir au message de votre vidéo. Souvent le contenu n’est pas le problème, c’est plutôt le ciblage et la communication autour de celui-ci.

Quelques questions à élucider au fur et à mesure de l’écriture de votre script

  • Ai-je choisi le bon type de vidéo ? 
  • Le message est-il adapté à ma cible ?
  • Ai-je choisi la ou les bonne(s) personne(s) (personnage principal) pour véhiculer le message ?
  • Le problème que mon produit résout est-il clairement mis en avant ?

Trouver le HOOK : affirmation FORTE ou storytelling

Les premières secondes de votre vidéo sont déterminantes :

Au fur et à mesure des années, nous connaissons une augmentation conséquente du nombre de contenus sur les réseaux, par conséquent, nous connaissons également une réduction drastique des taux d’attention sur les réseaux. 

Dans le cas où vous souhaiteriez réaliser des publicités ciblées et acquérir une nouvelle audience, il est très important pour vous de réaliser une introduction de qualité avec un hameçon pertinent qui vous permettra de capter votre audience-cible. 

Une grande quantité d’études affirment que les 3 premières secondes sont les plus déterminantes pour capter l’attention du spectateur. Vous  devez donc donner un maximum d’informations sur celles-ci afin d’augmenter vos chances de retenir l’attention.

Une fois ce cap passé votre spectateur restera plus ou moins longtemps, c’est encore une fois à vous de jouer sur la répartition des informations au long de votre vidéo afin que celui-ci reste jusqu’à la fin.

Une grande majorité de personnes navigue sur les réseaux à partir de leurs portables et sur silencieux, vous devez donc vous préparer à ce scénario, n’oubliez donc pas de :

  • Potentiellement prévoir un scénario qui ne nécessite pas de son
  • Intégrer des sous-titres afin de pouvoir comprendre les dialogues de votre vidéo

Votre principal levier pour créer de l’engagement :

La création d’une stratégie de contenu journalière vous permettra de rester dans les esprits et va aboutir à la création d’une base de followers engagés qui partagera et commentera chacune de vos productions.

Il existe plusieurs techniques afin d’augmenter le taux de rétention de l’audience que nous pourrons explorer dans un prochain article.

Vous vendez d’abord le problème et ensuite sa solution, pourquoi ?

Lorsque vous créez un produit, vous le créez afin de répondre à un ou des problèmes spécifiques. Chaque produit répond à un besoin de :

  • Réaliser une tâche précise, non réalisable sans cet outil (tournevis, perceuse)
  • Réaliser une tâche de manière plus rapide (ménage)
  • Créer du divertissement solitaire ou en groupe (livre, jeux vidéos, pétanque)
  • Améliorer ou travailler des compétences intellectuelles 
  • etc…

Votre potentiel client a donc qu’une seule question en tête lorsqu’il va acheter votre produit, celui-ci va-t-il résoudre mon problème ?

Prenons par exemple ces deux affirmations que nous pourrions utiliser dans un cadre publicitaire :

  • Affirmation technique : Cette machine à laver lave vos vêtements en 30 minutes.
  • Problème : marre d’attendre 1H30 que votre machine soit terminée ?

Parler du problème installe une plus grande sensation de proximité avec vos spectateurs car la personne qui souhaite faire passer le message fait preuve d’empathie et de compréhension vis à vis de son audience, c’est donc un levier psychologique qui installe une connexion.

Vous pouvez prendre exemple sur les entreprises qui réalisent du marketing de réseau, celles-ci utilisent des leviers psychologiques extrêmement forts et c’est pour cette raison que beaucoup de personnes se laissent tenter par ce type d’activités, ils touchent ici une corde souvent très sensible qui est la liberté financière.

Passer à l’action en 3 étapes !

Votre tournage comporte trois phases :

  • Préproduction
  • Production
  • Post-production

Voilà, vous avez votre script, vous êtes (quasiment) sûr de votre hook. Place à la préprod !

Préproduction

Maintenant, il faut que vous passiez à l’organisation de votre tournage. L’idée est ici de faire converger toutes les personnes nécessaires à la production de votre vidéo et les moyens techniques pour réaliser les rushs (plans) nécessaires à votre montage le jour J. Pour cela, je vous propose un moyen mnémotechnique simple, la méthode CQQCOQP : 

  • Combien : Votre budget-il bouclé ? Avez-vous réalisé une estimation claire des coûts de votre production ? Avez-vous réussi à énumérer les possibles coûts cachés? Si la production s’avère plus chère que prévu, avez-vous des solutions ?
  • Quoi : C’est le point le plus simple, votre réalisation vidéo est votre “quoi”. 
  • Qui : Avez-vous réussi à trouver toutes les personnes importantes pour votre production (acteurs, réalisateurs, équipe technique) ? Sont-ils tous disponibles le jour J ? Avez-vous les autorisations de droit à l’image ? Sont-elles validées pour l’intégralité des plateformes d’utilisation ?
  • Comment : Disposez-vous de tous les moyens techniques pour une production fluide le jour J ? Avez-vous un plan B dans le cas où un moyen technique s’avèrerait faillible le jour J (manque de lumière, objectif non adapté, problème d’acoustique…)?
  • Où : Avez-vous toutes les autorisations nécessaires pour la réalisation de vos captations dans vos différents lieux de tournages ?
  • Quand : Quand avez-vous besoin de votre vidéo ? Avez-vous élaboré un planning détaillé de votre journée de tournage ? Y a t-il suffisamment de temps pour réaliser une production à la hauteur de vos attentes en matière de qualité ? Possédez-vous un temps au cas où vous auriez un changement urgent à réaliser avec la personne en charge du montage de la vidéo ?
  • Pourquoi : Vos motivations et vos objectifs de réalisation de votre vidéo sont-ils clairs ? 

Production

C’est le jour J ! Votre production débute ! 

Sauf si vous réalisez vous-même la production de votre vidéo, c’est normalement la partie la plus simple. Le réalisateur ou l’équipe de tournage est là pour pallier les divers facteurs qui peuvent jouer en défaveur de la production lors du / des tournage(s). Plus votre équipe sera expérimentée et équipée, plus elle pourra déjouer les divers problèmes qui peuvent arriver durant le tournage.

N’hésitez pas à assister le réalisateur dans le tournage de la production, celui-ci est là pour transmettre votre vision et vous aider à votre produit au mieux. Le réalisateur / vidéaste est un spécialiste du storytelling, son expertise est sa capacité à utiliser les images afin de faire véhiculer la bonne information ou émotion.

Postproduction

Lorsque votre tournage se termine et que vous regardez les images, vous pouvez avoir plusieurs réactions :

  • “ah merde…” : traduction : on n’a pas mieux comme plan ? 
  • “cool” : traduction : bien, ça aurait pu être mieux, mais ça correspond à nos standards
  • “wow ! c’est parfait !” traduction : wow ! c’est parfait !

Vous avez donc, deux possibles scénarios : 

Bon scénario : Hourra ! Votre tournage s’est déroulé avec succès, les images sont belles, l’information est claire, ça y est ! Vous possédez un contenu solide pour votre montage.

Mauvais scénario : Pas de panique, dans certains cas, les images peuvent ne pas être aussi bonnes que vous l’espériez ou être impactées par un souci technique (dans de rares cas). Si le scénario est à moitié catastrophique, votre monteur peut se révéler être un vrai magicien ! Dans le pire des cas il faudra organiser un “reshoot” (refaire un tournage). Prenez ensemble des notes de ce qui s’est passé durant votre dernier tournage et organisez un second tournage.

Quelles informations transmettre au monteur :

Afin que votre montage au mieux, n’oubliez pas d’envoyer à la personne qui réalise votre montage :

  • Votre charte graphique : Logo, typographie, icônes, graphiques (en vectoriel si possible)
  • Les informations rédigées et la mise en forme que vous souhaitez.
  • Créer un espace cloud ainsi qu’un document collaboratif pour que vous puissiez échanger et transmettre des fichiers si votre monteur en a besoin.

Vous allez probablement faire des aller-retours avec votre monteur afin de parfaire votre vidéo, il est donc important que vous puissiez dialoguer clairement et que votre monteur ne réalise pas du travail inutile et qu’il ait toutes les ressources nécessaires au montage à sa disposition, autrement vous pourriez générer du stress et des tensions inutiles des deux côtés.

Votre monteur n’est pas un graphiste, ni un motion-designer, une personne qui possède des compétences en montage ne possède peut-être pas des compétences en graphisme ou motion design. Ce sont deux domaines distincts qui demandent de l’expérience, des compétences et des logiciels différents. Vous devez donc pensez à lui fournir les bons documents et formats afin que celui-ci réponde au mieux à votre demande. Si vous souhaitez qu’il réalise également du graphisme ou du motion, assurez-vous qu’il ait les compétences requises.

Votre checklist montage :

  • Les informations sont-elles facilement lisibles ?
  • Les images sont-elles en accord avec les exigences en matière de qualité ?
  • Si vous avez des partenaires, sont-ils mis en valeur et de manière égale ?
  • Votre vidéo ôte t-elle tous les doutes ? Véhicule t-elle le bon message ?
  • Les valeurs de votre marque sont-elles mises en avant ?
  • Pourquoi votre produit plutôt que celui de la concurrence ?
  • Avez-vous une preuve sociale ?
  • Avez-vous une bonne miniature ?

En avant la publication ! Et si vous réalisiez du A/B testing ?

Vous avez terminé votre production, vous avez réalisé vos aller-retours et le montage de votre vidéo est (enfin) terminé ! Mais voilà, vous n’êtes pas sûr de votre production finale et vous avez potentiellement une autre idée, pas de panique.

C’est là que le A/B testing rentre en jeu.

Le A/B testing c’est quoi ?

Dans le jargon marketing votre vidéo est un atout (ou encore asset), celui-ci est un outil qui va vous permettre d’atteindre des objectifs et de convertir des prospects / leads. Le A/B testing consiste donc à essayer différentes versions de votre atout afin d’analyser les retombées de celui-ci, car peut-être que vous vous posez potentiellement les questions suivantes (liste non exhaustive) :

  • La durée de la vidéo est-elle bonne ?
  • Ai-je le bon hook ?
  • Le message est-il clair ? Est-il écrit de la bonne manière ?
  • Ma miniature / vignette est-elle la bonne ?

Vous pourrez donc ainsi comparer les différents résultats sur des échantillons et des budgets similaires et en tirer des conclusions pour optimiser votre atout. Vous pouvez réaliser cette série de tests via de la publicité Youtube, Facebook, Instagram ou autre.

Vous avez enfin votre nouvelle production en main ; un format frais, moderne qui correspond parfaitement aux valeurs de votre entreprise, mais seulement voilà, maintenant vient le moment où vous allez devoir l’utiliser. Quelles sont les bonnes pratiques ?
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